A propos du site Expertise Pharma Diabète
Le programme diabète interURPS 2023
Le programme regroupe un ensemble de huit URPS d’Ile-de-France désirant travailler en coordination et complémentarité sur le thème du diabète :
- L’URPS Biologistes
- L’URPS Chirurgiens-Dentistes
- L’URPS Masseurs-Kinésithérapeutes
- L’URPS Orthophonistes
- L’URPS Orthoptistes
- L’URPS Pédicures-Podologues
- L’URPS Pharmaciens
- L’URPS Sages-Femmes
Valeurs ajoutées du programme
En effet l’expérience des années précédentes a mis en évidence le rôle de chacun, maillons indispensables dans la prise en charge du patient diabétique. Sur le terrain, l’insuffisance de coordination entre les professionnels de santé, mais aussi la méconnaissance des compétences de chacun, nuit à la prise en charge de cette pathologie.
En outre, lors de ce projet nous avons pu aussi développer un maillage plus important avec les réseaux diabète, les associations mais aussi les hôpitaux, centres de santé et les communes.
Outre, l’évaluation des facteurs de risque du patient chaque professionnel de santé a une compétence particulière dans la prise en charge des patients et la sensibilisation du diabète.
Le laboratoire d’analyses médicales est un passage obligatoire dans le diagnostic du diabète : seule une mesure de la glycémie veineuse, supérieure aux valeurs de référence, permet de confirmer les résultats de l’orientation diagnostique. Les biologistes jouent donc un rôle majeur dans le parcours de soin du patient. Quel que soit le professionnel ayant réalisé la mesure de la glycémie capillaire (infirmier, médecin, pharmacien, sage-femme...) c’est le biologiste qui effectuera la mesure de la glycémie veineuse qui permettra de faire entrer le patient dans un parcours de soins.
Les maladies parodontales sont qualifiées de « sixième complication du diabète ». De plus, les patients diabétiques atteints d’une maladie parodontale sévère ont trois fois plus de risque de mortalité notamment de cause cardiovasculaire, que les diabétiques sans maladie parodontale ou avec une maladie parodontale modérée. En outre, le traitement des parodontopathies permet une amélioration de l’équilibre glycémique des diabétiqu.
L’éducation thérapeutique est l’axe central de l’accompagnement du patient. Pour le diabète, le kinésithérapeute privilégie la prévention et le traitement des complications (troubles musculo-squelettiques, neuropathies, artériopathies). Selon les recommandations de l'Alfediam, l'activité physique régulière améliore la qualité de vie des patients diabétiques de type II, c'est ici que le kinésithérapeute intervient, dans le cadre de l'éducation du patient diabétique, pour apporter connaissances et motivation au cours d'un atelier. Il contribue ensuite au réentraînement physique permettant au patient de s'autonomiser.
Les complications oculaires font parties des principaux risques de la pathologie diabétique. Les orthoptistes peuvent et doivent informer le public sur les conséquences oculaires et visuelles du diabète, et préciser leur rôle dans le dépistage de la rétinopathie diabétique.
Les maladies parodontales sont qualifiées de « sixième complication du diabète ». De plus, les patients diabétiques atteints d’une maladie parodontale sévère ont trois fois plus de risque de mortalité notamment de cause cardiovasculaire, que les diabétiques sans maladie parodontale ou avec une maladie parodontale modérée. En outre, le traitement des parodontopathies permet une amélioration de l’équilibre glycémique des diabétique.
Quatre millions de passages par jour en officine, ainsi que la proximité avec les patients, font de la pharmacie d’officine un acteur majeur de la prévention et plus particulièrement dans le dépistage diabète. Outre ses compétences initiales, à savoir la dispensation du traitement et des conseils qui y sont associés, le pharmacien peut évaluer les facteurs de risque de tous les patients, et les biens portants qui fréquentent son officine et leur proposer un test de glycémie capillaire. Pour les patients déjà diagnostiqués diabétiques, le pharmacien doit travailler en coopération avec l’ensemble des professionnels de santé de terrain pour qu’ils puissent offrir ensemble, une prise en charge complète et optimale. Aussi, le pharmacien se doit de connaître les compétences de tous les professionnels de santé qui l’entourent.
Le risque de diabète de type 2 chez une femme ayant eu un diabète gestationnel est accru. Les sages-femmes interviennent dans le dépistage du diabète lors de la grossesse et lors du suivi gynécologique, elles jouent un rôle de prévention dans l'alimentation des femmes enceintes et de leur nouveau-né.
Le suivi du patient dépisté est un enjeu important (et délicat) de notre projet. Tout patient présentant une glycémie capillaire anormalement élevée à jeun se verra remettre un bon de prise en charge pour une mesure de la glycémie veineuse, à faire honorer en laboratoire d’analyses médicales. Le suivi de ces patients est effectué grâce aux biologistes et au nombre de bons de prise en charge qu’ils honorent.
Un bon de prise en charge pour une glycémie veineuse
Il est imprimable depuis ce site lorsqu’un patient présente une glycémie capillaire anormalement élevée à jeun. Il permet au patient de bénéficier d’une mesure de la glycémie veineuse en laboratoire d’analyses médicales. Le document comporte trois volets : le premier fait apparaitre des données personnelles du patient. Le second, les informations liées au dépistage. Ces deux premiers volets doivent être remplis par le pharmacien. Le dernier doit être tamponné par le laboratoire ayant réalisé la mesure de la glycémie veineuse.
Le décret du 5 août 2016, qui permet à certains professionnels de santé de pratiquer des tests de glycémie capillaire préconise une traçabilité du matériel utilisé et impose des règles de qualité très précises.
Donc conformément à la législation, l’URPS fournit une procédure d’assurance qualité et des feuillets de traçabilité à tous les professionnels souhaitant réaliser des tests de glycémie capillaire et y étant autorisés. Cette procédure d’assurance qualité relate, entre autre :
- de la formation suivie par les professionnels de santé pour réaliser les tests,
- des bonnes pratiques et du protocole de dépistage,
- des contrôles du matériel,
- de la remise des résultats au patient,
- de l’orientation du patient vers une prise en charge médicale (médecin traitant, service hospitalier,...)